Climat
Feu vert pour deux galeries sur la route Täsch-Zermatt (VS)

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Le Grand Conseil valaisan a octroyé jeudi un crédit de 27 millions de francs pour la construction de deux galeries censées protéger la route Täsch-Zermatt des avalanches. La gauche et les Verts s'y sont opposés.
Les risques d'avalanche, de chutes de pierres et de laves torrentielles peuvent entraîner la fermeture de la route Täsch-Zermatt. Tel a été le cas par exemple en janvier 2018, lorsque l'accès à la station valaisanne était impossible tant par la route que par le rail et que des touristes ont rejoint la vallée en hélicoptère.
En août 2019, ce sont des chutes de pierres qui ont coupé la route et interrompu le trafic ferroviaire. "Il s'agit d'une situation inconfortable qui peut devenir catastrophique en pleine saison, lorsque la station compte 6000 habitants et quelque 40'000 touristes. Un patient qui fait un AVC doit pouvoir être transporté à l'hôpital", a réagi le député Dieter Stoessel (PLR).
"Cette route est très importante et son état est déplorable en raison de son utilisation intensive par les poids lourds. De plus, elle est régulièrement exposée à des dangers naturels", a renchéri Marcel Bayard (PDC).
Miser sur le tunnel ferroviaire
La route cantonale Täsch-Zermatt a un statut spécial: seules les personnes disposant d'une autorisation délivrée par la police cantonale peuvent l'utiliser. Parmi les bénéficiaires figurent les résidents locaux, les propriétaires de résidences secondaires, des livreurs ou encore des compagnies de taxi.
Ce statut particulier explique en partie l'opposition de la gauche à l'octroi du crédit d'engagement. Cette route est-elle vraiment cantonale vu les restrictions qui lui sont liées et y a-t-il vraiment un intérêt public à investir dans une route que chacun d'entre nous ne peut pas emprunter, s'est interrogé Florian Chappot (PS/GC).
Le député socialiste a rappelé que Zermatt n'est pas la seule à être parfois coupée du monde, "Zinal ou Arolla le sont aussi parfois et ne disposent pas d'une base d'hélicoptère". Pour Lucien Barras (Les Verts), les fermetures ponctuelles de la route Täsch-Zermatt sur laquelle transitent quelque 1500 véhicules quotidiennement "restent acceptables" et ne menacent pas le développement du poids lourd touristique qu'est Zermatt.
Le PS/GC et Les Verts préfèrent miser sur le tunnel ferroviaire que le Parlement fédéral a décidé de financer entre Täsch et Zermatt et qui garantira ainsi l'accès à la station par le rail. Un investissement de 300 millions de francs qui ne sera obtenu qu'à condition que la restriction d'accès demeure pour la route.
95 voix contre 29
La construction des galeries est un projet "demandé depuis longtemps", a rappelé Franz Ruppen. Pour le conseiller d'Etat, il ne fait aucun doute que la route Täsch-Zermatt est d'intérêt public.
"Zermatt a aussi droit à un accès par la route, et elle doit être sûre toute l'année", a-t-il estimé. A Florian Chappot qui indiquait que les fermetures de la route n'ont pas entraîné de décès en station, Franz Ruppen a répliqué: "si la route, le rail et l'accès par les airs venaient à être coupés, il pourrait y avoir des décès. Et gouverner, c'est prévoir".
Au final les députés ont accepté le crédit d'engagement par 95 voix contre 29 et 3 abstentions. Le coût du projet s'élève à 27,3 millions de francs, financés à 70% par le canton et à 30% par les communes de Täsch et Zermatt.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
En mai, la chaleur est restée la norme
La chaleur est restée la nouvelle norme dans le monde en mai, aussi bien sur terre que sur les mers. Même s'il est repassé sous le seuil de 1,5 degré de réchauffement par rapport à l'ère préindustrielle, le mois de mai a été le deuxième le plus chaud dans le monde.
Il arrive juste derrière celui de 2024, selon l'observatoire européen Copernicus. Mai 2025 a été marqué par une température moyenne de 15,79 degrés Celsius, soit 0,12 degré plus frais que le record enregistré il y a un an mais légèrement plus chaud que mai 2020, qui se classe troisième.
Idem pour les océans: avec 20,79 degrés en surface, le mois est aussi le deuxième plus chaud de l'histoire récente, derrière mai 2024. Mais ces températures sont restées "inhabituellement élevées" dans nombre de mers ou de bassins océaniques, observe Copernicus.
"De larges zones dans le nord-est de l'Atlantique nord, qui ont connu des canicules marines, ont enregistré des températures de surface record pour le mois. La plupart de la mer Méditerranée était beaucoup plus chaude que la moyenne", observent les experts.
La santé des océans est au coeur de la troisième conférence de l'ONU qui leur est dédiée (UNOC) et se tient actuellement à Nice.
Les épisodes de canicule marine peuvent entraîner des migrations et des épisodes de mortalité massive d'espèces, dégrader les écosystèmes, mais aussi réduire la capacité des couches océaniques à se mélanger entre le fond et la surface, entravant ainsi la distribution des nutriments.
Ouragans et tempêtes
Les océans, qui recouvrent 70% de la surface du globe, agissent aussi comme un régulateur majeur du climat terrestre. Des eaux plus chaudes entraînent des ouragans et des tempêtes plus violentes, avec leur cortège de destructions et d'inondations.
Copernicus note que le printemps a été très contrasté en Europe en termes de pluies. "Certaines parties de l'Europe ont connu leurs plus bas niveaux de précipitations et d'humidité des sols depuis au moins 1979", notent les experts.
Le printemps a battu plusieurs records climatiques au Royaume-Uni et une sécheresse jamais vue depuis des décennies frappe aussi depuis plusieurs semaines le Danemark et les Pays-Bas, faisant craindre pour les rendements agricoles et les réserves en eau.
Le mois dernier s'est inscrit 1,4 degré au-dessus de la moyenne des années 1850-1900, qui correspondent à l'ère préindustrielle, avant que l'utilisation massive des énergies fossiles ne réchauffe durablement le climat.
"Mai 2025 interrompt une longue séquence inédite de mois supérieurs à 1,5 degré" de réchauffement, souligne Carlo Buontempo, directeur du service du changement climatique de Copernicus (C3S): 21 mois sur 22 avaient auparavant franchi ce seuil symbolique, qui marque l'objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris.
"Bref répit"
"Cela offre peut-être un bref répit pour la planète, mais on s'attend bien à ce que le seuil de 1,5 degré soit franchi de nouveau dans un avenir proche en raison du réchauffement continu du système climatique", a-t-il souligné.
Sur une période de douze mois (juin 2024-mai 2025), le réchauffement atteint 1,57 degré par rapport à l'ère préindustrielle.
Les températures évoquées dans l'accord de Paris de 2015 s'entendent toutefois sur de longues périodes, typiquement en moyenne sur 20 ans, permettant de lisser la variabilité naturelle d'une année sur l'autre. Les scientifiques considèrent que le climat actuel est réchauffé d'au moins 1,3 degré en moyenne.
Mais les scientifiques du GIEC, les experts mandatés par l'ONU, prévoient qu'il y ait une chance sur deux de constater dès 2030-2035 que le climat est réchauffé de 1,5 degré en moyenne.
Les scientifiques soulignent l'importance de contenir le plus possible le réchauffement climatique, chaque fraction de degré supplémentaire entraînant plus de risques comme les vagues de chaleur ou la destruction de la vie marine.
Contenir le réchauffement à 1,5 degré plutôt qu'à 2 degrés permettrait ainsi de limiter significativement ses conséquences les plus catastrophiques, selon le GIEC.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Haut val de Bagnes: la journée de mardi a été calme
Selon la commune de Val de Bagnes (VS), aucune nouvelle lave torrentielle ne s'est déclenchée depuis lundi dans le secteur du torrent du Fregnoley à proximité de Lourtier. Calme, la journée de mardi a permis aux douze pelleteuses engagées de poursuivre leur travail de sécurisation et de construction.
"La météo prévue cette semaine sera principalement estivale, ce qui favorisera la fonte progressive de la neige en altitude et l’augmentation des débits dans le torrent", rappellent les autorités, dans un communiqué diffusé mardi soir. "Le lac qui s’est formé en amont de la Sasse reste sous contrôle et ne présente aucun danger. La stabilisation des mouvements de terrain, surveillée via GPS, confirme une situation rassurante."
Mardi, les travaux ont principalement consisté à transporter de gros blocs afin de consolider la nouvelle digue arrière, qui supportera la route en construction sur la rive gauche. La stabilité des digues et des cours d’eau est assurée grâce aux pelleteuses engagées, qui poursuivent leur travail de surélévation et de curage.
Initiative en faveur des locaux
Depuis le 2 juin, entre 120'000 et 150'000 mètres cubes de matériaux ont été transportés par les différents épisodes de laves torrentielles, selon un calcul rendu public par les autorités, ce mardi.
En attendant la réouverture des routes dans le Haut Val de Bagnes, notamment l'axe entre Champsec et Lourtier, la Commune a choisi de remettre place une aide financière pour la location de vélos électriques. Comme l'an dernier, cette initiative vise à faciliter la mobilité des habitants et des travailleurs locaux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Le Conseil des Etats approuve 5 millions de francs pour Blatten
La Confédération doit soutenir la commune de Blatten (VS) en signe de solidarité. Le Conseil des Etats a validé mardi à l'unanimité une aide d'urgence de 5 millions de francs, demandée par le Conseil fédéral. Le National se prononcera jeudi.
"Deux kilomètres de long, 400 mètres de large et 200 mètres de profondeur", a chiffré le ministre de l'environnement Albert Rösti, pour décrire la coulée provoquée par l'éboulement du glacier de Birch dans le Lötschental le 28 mai. Cela montre le caractère extraordinaire de l'événement, a-t-il relevé, ajoutant qu'il n'y avait aucun précédent en la matière.
L'aide sera versée directement à la commune pour des mesures d'urgence qui ne sont couvertes ni par des assurances ni par des subventions. La commune pourra décider elle-même de l'usage de la contribution, mais elle devra brièvement rendre compte de l'utilisation des fonds.
Tous les orateurs ont salué cette aide rapide. Mais certains ont demandé de créer les bases légales nécessaires au vu de l'augmentation des catastrophes naturelles.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Environnement: coûts répartis entre la Confédération et le Valais
Le Grand Conseil valaisan a approuvé, unanimement (127 voix), mardi, les nouvelles conventions-programmes entre la Confédération et le canton du Valais pour la période 2025-2028. Son effet sera rétroactif au 1er janvier de cette année.
La convention-programme est l'instrument central pour l’exécution des tâches relevant de la responsabilité commune de la Confédération et des cantons. Elle fixe les objectifs à atteindre sur plusieurs années ainsi que la participation financière globale de la Confédération.
Les conventions-programmes dont le montant des dépenses brutes à charge du canton dépasse dix millions de francs sont de la compétence du Grand Conseil. Parmi les six conventions du domaine de l'environnement, cinq nécessitent cette approbation.
Protection de la nature et contre le bruit
En matière de protection de la nature, la Confédération va investir 13,55 millions de francs et le canton 10,95 millions.
Dans le domaine de la protection contre le bruit et l'isolement acoustique, 3 millions de francs seront à la charge de la Confédération, 9,71 millions du canton et 1,09 million à la charge des communes.
Au chapitre des forêts, l’investissement total se monte à 116,48 millions de francs. La Confédération prend 50,36 millions de francs à sa charge, le Canton 46,71 millions et les communes 19,41 millions.
Concernant les ouvrages de protection contre les crues selon la Loi fédérale sur l'aménagement des eaux, 18 millions de francs seront à la charge de la Confédération, 28,04 millions du Canton et 15 millions des communes.
Total supérieur à 260 millions de francs
Enfin, pour les dangers gravitaires selon la Loi fédérale sur les forêts, en lien avec avalanches et autres laves torrentielles, la Confédération participera à hauteur de 18 millions de francs, le canton pour 21,8 millions et les communes pour 7,05 millions.
Au total, la Confédératon va investir 102,91 millions de francs, le Canton du Valais, 117,27 millions de francs et les communes et les tiers, 42,55 millions de francs, soit un total de 262,63 millions de francs.
Deux autres conventions-programmes seront soumises prochainement au Grand Conseil. Il s'agit de celles en lien avec les animaux sauvages et celle sur le paysage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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