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La maison mère Google supprime 12'000 postes

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Alphabet comptait près de 187'000 employés dans le monde fin septembre 2022. (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

Après Amazon, Meta et Microsoft, c'est au tour d'Alphabet, la maison-mère de Google, d'annoncer un plan social de grande envergure. Elle va supprimer environ 12'000 postes dans le monde, soit un peu plus de 6% de ses effectifs totaux.

"Au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaires", a indiqué Sundar Pichai, patron d'Alphabet dans un courriel adressé aux employés du groupe.

"Pour accompagner et alimenter cette croissance, nous avons embauché dans un contexte économique différent de celui que nous connaissons aujourd'hui", a-t-il ajouté, précisant que la conjoncture contraignait l'entreprise à réduire ses effectifs.

Alphabet comptait près de 187'000 employés dans le monde fin septembre 2022. Les suppressions de postes se feront "dans l'ensemble des départements, des fonctions, des niveaux de responsabilité et des régions", a affirmé M. Pichai sans donner davantage de précisions.

Le dirigeant a également insisté sur la priorité accordée par Google au domaine de l'intelligence artificielle (IA), vu par de nombreux spécialistes comme le prochain grand champ de bataille des géants de la tech. Le succès fulgurant du robot conversationnel ChatGPT d'OpenAI, une start-up financée par Microsoft, pourrait ainsi faire de l'ombre au célèbre moteur de recherche de Google.

Plusieurs médias américains ont en effet affirmé que le groupe informatique envisageait d'intégrer ChatGPT à son propre moteur de recherche, Bing. D'après le New York Times, des dirigeants de Google se sont même réunis à plusieurs reprises le mois dernier avec Larry Page et Sergey Brin, les fondateurs du groupe et actuels membres du conseil d'administration, pour réfléchir à une stratégie.

La société a refusé de confirmer cette information. "Nous sommes depuis longtemps concentrés sur le développement et le déploiement de l'intelligence artificielle dans la vie quotidienne", a simplement commenté Lily Lin, une porte-parole. "Nous continuons de tester notre IA en interne pour nous assurer qu'elle soit utile et sûre".

Wall Street satisfaite

Les salariés américains concernés par le plan social d'Alphabet ont déjà été notifiés. Dans les autres pays, la procédure va prendre davantage de temps en fonction du droit local du travail.

Aux Etats-Unis, les employés licenciés toucheront au moins seize semaines de salaire, leurs bonus au titre de 2022, leurs congés payés ainsi que six mois de couverture santé. Les salariés étrangers installés aux Etats-Unis pourront aussi bénéficier d'une aide dans leurs démarches juridiques s'ils souhaitent rester sur le sol américain.

Wall Street accueillait positivement l'annonce de ces suppressions d'emplois: l'action d'Alphabet a pris 5,72% vendredi. "Bien que Google ait insisté sur la nécessité d'améliorer l'efficacité de ses différentes activités, nous pensons que les investisseurs souhaitaient en voir davantage via des réductions de coûts", a analysé Angelo Zino de CFRA.

"Rythme insoutenable"

Le géant informatique américain Microsoft a annoncé mercredi le licenciement d'environ 10'000 employés d'ici fin mars, invoquant notamment l'incertitude économique. Le site de vente de mobilier Wayfair a de son côté annoncé vendredi supprimer environ 1750 postes, ou 10% de ses effectifs, pour compenser une activité au ralenti.

Et, au cours des semaines et des mois précédents, Meta (Facebook, Instagram), Amazon, Twitter ou encore Salesforce ont aussi décidé de se séparer de plusieurs milliers d'employés. Le secteur de la tech fait face à une période difficile dans un contexte de forte inflation et de hausse des taux d'intérêt après une période faste, notamment au plus fort de la pandémie de Covid-19 et des confinements.

Pour Naveen Sarma de la société de notation S&P Global Ratings, les groupes technologiques doivent accepter "que leur croissance ne sera pas aussi rapide ou qu'ils n'investiront pas autant dans de nouveaux produits et services qu'ils le pensaient". Dans ce contexte, les annonceurs sont plus réticents à engager des dépenses publicitaires, qui représentent une partie importante du chiffre d'affaires d'entreprises comme Google, Facebook ou Twitter.

Selon le site spécialisé Layoffs.fyi, près de 194'000 salariés du secteur ont perdu leur emploi aux Etats-Unis depuis début 2022, sans compter l'annonce d'Alphabet de vendredi. "Les piliers de la tech ont embauché à un rythme qui était insoutenable et la dégradation de l'environnement macroéconomique les force désormais à licencier", a commenté Dan Ives de Wedbush Securities.

"Minuit a sonné pour l'hypercroissance alors que les entreprises technologiques ont dépensé de l'argent comme les stars de rock dans les années 1980", a poursuivi l'analyste. Selon M. Ives, la tech, qui évolue à des niveaux boursiers trop bas, va connaître un rebond en 2023: il prévoit une hausse de 20% du cours des actions de ce secteur cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les Suissesses veulent quitter Le Pirée la tête haute

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L'équipe de Suisse fera face à un sacré défi samedi (© KEYSTONE)

L'équipe de Suisse est d'ores et déjà éliminée de la course aux quarts de finale de l'EuroBasket féminin.

Les joueuses du coach François Gomez feront tout pour quitter Le Pirée la tête haute samedi, même si leur ultime défi s'annonce quasi insurmontable.

Nancy Fora et ses coéquipières en découdront dès 16h30 avec la France, vice-championne olympique l'été dernier à Paris et présente sur le podium lors des huit derniers championnats d'Europe. Tout juste peuvent-elles espérer que les Bleues, déjà assurées de terminer en tête du groupe A, lèvent le pied après leurs succès face à la Turquie puis à la Grèce.

La Suisse n'a pas démérité jusque-là pour sa première participation à un Euro féminin depuis 1956. Mais elle n'a jamais pu croire en l'exploit dans ses deux premiers matches, tant mercredi face à la Grèce (87-65) que jeudi face à la Turquie (91-67).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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USA: Mahmoud Khalil libéré d'un centre de détention fédéral

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L'activiste palestinien Mahmoud Khalil s'est exprimé après sa libération d'un centre de détention fédéral. (© KEYSTONE/AP/Matthew Hinton)

Figure clé des manifestations propalestiniennes sur le campus de l'université Columbia, Mahmoud Khalil a été libéré vendredi soir après plus de trois mois de détention sur ordre d'un juge américain qui s'est dressé contre l'administration Trump.

"Trump et son administration ont choisi la mauvaise personne", a déclaré M.Khalil, revêtant un keffieh palestinien, à sa sortie du centre de détention pour immigrants de Jena, en Louisiane (sud) qu'il a qualifié de "musée témoignant des politiques racistes des Etats-Unis". "Personne ne devrait être écroué pour dénoncer un génocide", a-t-il ajouté.

Depuis son arrestation à New York le 8 mars, pour son rôle de porte-parole de la contestation contre la guerre à Gaza sur le campus new-yorkais, Mahmoud Khalil est devenu le symbole de la volonté du président américain Donald Trump de museler ce mouvement étudiant.

Après son interpellation par la police fédérale de l'immigration (ICE), Mahmoud Khalil, né en Syrie de parents palestiniens, titulaire d'une carte verte de résident permanent, avait été transféré à près de 2000 kilomètres dans ce centre en Louisiane.

La semaine dernière, le juge Michael Farbiarz du tribunal fédéral du New Jersey, près de New York, avait décrété que le gouvernement ne pouvait détenir M.Khalil en se basant sur les affirmations du secrétaire d'Etat Marco Rubio. Selon ce dernier, sa présence sur le sol américain posait "potentiellement des conséquences sérieuses pour la politique étrangère" américaine.

"Réduire au silence"

Mais le ministère de la Justice avait rétorqué qu'il ne serait "pas illégal" de détenir M.Khalil sur la base d'un autre motif d'accusation, ce qui avait poussé le juge à surseoir à sa libération.

Dans un nouveau rebondissement de cette saga juridico-politico-universitaire, le juge Farbiarz a ordonné vendredi la libération, le jour même, de M.Khalil. Une décision fustigée par l'administration Trump qui a accusé "le pouvoir judiciaire de miner la sécurité nationale".

En vertu de ces conditions de libération, M.Khalil ne sera pas autorisé à quitter le territoire américain, hormis dans le cas d'une démarche "d'auto-expulsion", et devra limiter ses déplacements à quelques Etats, dont celui de New York, où il réside, et celui du Michigan, d'où est originaire son épouse, qui a donné naissance à leur fils, Deen, alors qu'il était en détention.

"Après plus de trois mois, nous pouvons enfin pousser un soupir de soulagement et savoir que Mahmoud est sur le chemin du retour, auprès de moi et de Deen, qui n'aurait jamais dû être séparé de son père", a réagi son épouse Noor Abdalla, accusant le gouvernement Trump de "tenter de réduire au silence" ceux qui "dénoncent le génocide israélien à l'encontre des Palestiniens".

Cas emblématique

"Il s'agit d'une victoire, mais il n'aurait jamais dû être arrêté en premier lieu", a déclaré à l'AFP Elora Mukherjee, professeure de droit à l'université Columbia pour qui la mesure "obscure" évoquée pour écrouer Mahmoud Khalil n'avait "jamais" été utilisée auparavant, selon ses recherches, sur le titulaire d'un permis de résidence.

Emblématique, le cas de Mahmoud Khalil s'inscrit dans le cadre d'une charge du gouvernement Trump contre des universités qu'il accuse de ne pas avoir suffisamment protégé des étudiants juifs pendant les manifestations étudiantes contre la guerre dévastatrice d'Israël dans la bande de Gaza.

Et plus généralement contre une idéologie dite "woke", terme utilisé de manière péjorative par les conservateurs pour dénoncer ce qu'ils perçoivent comme un excès de militantisme en faveur des minorités.

L'ami de Mahmoud Khalil, Mohsen Mahdawi, cofondateur d'un groupe d'étudiants palestiniens à Columbia, avait été arrêté le 14 avril par des agents de l'ICE avant d'être libéré sous conditions deux semaines plus tard par une décision de justice.

Et début mai, un juge avait ordonné la libération de Rumeysa Ozturk, une doctorante turque de l'université Tufts dans le Massachusetts, arrêtée par des agents de l'ICE pour un article qu'elle avait cosigné dans son journal universitaire critiquant la façon dont son établissement gérait le mouvement de protestation contre la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza.

Lors de la cérémonie de la remise des diplômes, fin mai, à Columbia, la présidente de l'université avait été copieusement huée par des étudiants qui lui reprochaient de ne pas avoir défendu Mahmoud Khalil, arrêté dans une résidence de l'université et de céder aux pressions de Trump.

En sens contraire, le président de l'université Harvard avait reçu une ovation monstre de ses étudiants pour avoir défendu les libertés d'expression et académique face à cette offensive de Washington.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Guerre Iran-Israël: les derniers développements

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L'USS Gerald Ford va reprendre la route maritime des eaux européennes. (© KEYSTONE/EPA ANA-MPA/GEORGE VITSARAS)

Voici les derniers développements samedi, au neuvième jour de la guerre entre l'Iran et Israël, marqué par une affirmation israélienne selon laquelle le programme militaire nucléaire iranien aurait été retardé d'au moins deux ans.

"Deux ou trois ans" de retard pour une éventuelle bombe iranienne

Israël estime avoir "déjà retardé d'au moins deux ou trois ans la possibilité" pour l'Iran de disposer de la bombe atomique, a déclaré le ministre des affaires étrangères israélien Gideon Saar dans un entretien au journal allemand Bild publié samedi, jugeant le résultat de l'offensive israélienne "très significatif".

"Campagne prolongée"

Israël doit se préparer à une "campagne prolongée" contre l'Iran, a déclaré le chef d'état-major de l'armée israélienne Eyal Zamir dans un message vidéo adressé aux "citoyens d'Israël", appelant la population à se préparer à "des jours difficiles".

Négocier "sans attendre"

L'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne ont exhorté l'Iran à négocier "sans attendre l'arrêt des frappes" israéliennes, après une rencontre à Genève avec le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi.

Ils ont appelé Téhéran "poursuivre les discussions avec les Etats-Unis" sur son programme nucléaire.

"Deux semaines"

Le président américain Donald Trump, qui s'était donné jeudi "deux semaines" pour décider d'une éventuelle participation militaire des Etats-Unis aux frappes contre l'Iran, a affirmé vendredi que cette date butoir était un "maximum" et qu'il pourrait prendre sa décision avant. "L'Iran ne veut pas parler à l'Europe. Ils veulent nous parler à nous. L'Europe ne va pas pouvoir aider sur ce sujet", a-t-il déclaré.

Pas de diplomatie avant l'arrêt de "l'agression"

M.Araghchi a affirmé, lui, que son pays était prêt à "envisager" un retour à la diplomatie avec les Etats-Unis "une fois l'agression" israélienne "stoppée".

"Nous sommes favorables à la poursuite des discussions avec l'E3 (Allemagne, France, Royaume-Uni Ndlr) et l'Union européenne", a-t-il néanmoins dit.

Iran: 657 morts selon une ONG

Au moins 657 civils et militaires ont été tués et plus de 2000 blessés en Iran par les frappes israéliennes depuis le 13 juin, selon l'organisation Human Rights Activists News Agency (HRANA) basée aux Etats-Unis.

Explosions à Téhéran

Plusieurs explosions ont été entendues vendredi soir à Téhéran. Les défenses anti-aériennes ont été activées selon un média iranien.

L'armée israélienne a annoncé plus tôt avoir visé des lanceurs de missiles dans le sud-ouest de l'Iran, et frappé des cibles à Téhéran, Ispahan (centre) et dans l'ouest du pays.

Inspections "incontestables"

Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a assuré que son organisation pouvait "garantir", par un système d'inspections "incontestables", que l'Iran ne pourrait pas développer l'arme nucléaire.

"Une solution diplomatique est possible si la volonté politique est là. Des éléments d'un accord ont été discutés", a-t-il dit.

19 blessés à Haïfa

L'hôpital Rambam de Haïfa a annoncé avoir pris en charge 19 blessés, dont un dans un état grave, après des tirs de missiles iraniens sur cette ville du nord d'Israël.

Un 3e porte-avions américain vers le Moyen-Orient

L'USS Gerald Ford, le dernier-né des porte-avions américains, va prendre la semaine prochaine la route de l'Europe, a annoncé un responsable de la Marine, qui place ainsi un troisième porte-avions à proximité du Moyen-Orient.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mondial des clubs: Flamengo terrasse Chelsea

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Les Brésiliens de Flamengo ont renversé les Blues à Philadelphie. (© KEYSTONE/AP/Derik Hamilton)

Flamengo a effectué un grand pas vers la qualification pour les 8es de finale du Mondial des clubs. Les Brésiliens ont battu les Blues de Chelsea 3-1, vendredi à Philadelphie.

La formation de Rio, déjà victorieuse de l'Espérance de Tunis 2-0, compte désormais six points avant d'affronter le Los Angeles FC, mercredi, alors que les Blues devront aller chercher leur billet contre l'équipe tunisienne.

Chelsea a ouvert la marque par Pedro Neto (14e), auteur de son deuxième but du tournoi, mais Flamengo a réussi à égaliser grâce à Bruno Henrique (62e) avant de passer devant au tableau d'affichage par l'intermédiaire de Danilo (65e) et de Wallace Yan (83e). Chelsea a terminé la partie à dix après l'exclusion de Nicolas Jackson (68e).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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